Juriste de formation (Master II en Droit de l’environnement, / Master II en Droit Public et Droits de l’homme), Sandrine Bélier affiche une expertise reconnue au plus haut niveau en matière environnementale et européenne. Elle a été assistante pour l’Union Internationale de Conservation de la Nature de Bonn et le Conseil de l’Europe en 1996, puis, de 1998 à 2001, chargée du secteur juridique (emploi-jeune) d’Alsace Nature dont elle devient directrice régionale en 2001. Parallèlement à cette fonction, elle a été représentante de 2002 à 2007 du Conseil International du Droit de l’environnement et du Bureau Européen de l’Environnement au Conseil de l’Europe. En 2008, après avoir été bénévole au Directoire du réseau juridique de France Nature Environnement, elle prend les fonctions de directrice fédérale de la fédération nationale (FNE).
Egalement chargée d’enseignement en Droit et Gestion de l’environnement industriel, Droit de la protection de la nature, Démocratie participative et rôle des associations, à l’Université de Strasbourg, et Droit des risques et responsabilités à l’Université de Haute Alsace de Mulhouse, Sandrine Bélier a enfin été Présidente, de 1997 à 2002, d’ARPEJE (Association pour la Réussite et la Promotion des Juristes de l’Environnement) et membre du Conseil d’Administration de la SFDE (Société Française pour le Droit de l’Environnement) de 2004 à 2008. En 2008, par arrêté du Premier ministre, elle est nommée membre de la Commission Nationale du Débat Public.
Le 10 décembre 2008, Sandrine Bélier quitte ses fonctions de directrice fédérale de France Nature
Environnement, pour entrer en politique et participer aux élections européennes de 2009: «Contrairement à ce qui avait été annoncé, la volonté politique de mettre en œuvre les conclusions du Grenelle n’a pas suivi. Ceci alors même que l’ensemble des acteurs présents à cette occasion, du patronat aux syndicats ouvriers, étaient pourtant tombés d’accord sur la mise en place rapide de solutions concrètes. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et ne rien faire. C’est pour cela que j’ai décidé de rejoindre le Rassemblement Europe Ecologie pour les élections européennes. Pour porter ces solutions sur le plan politique. Pour que les engagements se transforment en actes».
«Franchir le pas de l’engagement collectif citoyen au politique n’a pas été simple, pour l’associative que j’étais. Mais il y avait urgence. Urgence à agir au plus haut niveau pour porter des solutions concrètes et durables de sortie de crise»